Club SAW (67, rue Nicholas)
Programmation
SCI_ART
Symposium
Hall Alma Duncan, Galerie d'art d'Ottawa, Club SAW, Artengine

SAW, l'Union européenne à travers sa Délégation au Canada, le Ministère de l’enseignement supérieur, de la science et de l’innovation de la République de Slovénie, l’Ambassade de Slovénie et l’Université de la Colombie-Britannique, en partenariat avec Artengine, le Forum culturel autrichien à Ottawa, l’Ambassade d’Autriche, Culture Ireland, l’Ambassade du Danemark, l'Ambassade d'Irlande, l’Ambassade d'Italie, l’Ambassade du Mexique, l’Ambassade de Pologne, l’Ambassade du Portugal, l’Institut français du Canada, et l’Institut culturel italien de Montréal, présentent :
SCI_ART
Symposium art, science et technologie
Les 4 et 5 octobre 2025
Lieux : Hall Alma Duncan, Galerie d'art d'Ottawa (10, avenue Daly, Ottawa) et Club SAW (67, rue Nicholas, Ottawa)
La 3e édition de SCI_ART réunit des artistes, des scientifiques et des chercheur·euse·s autour d’un programme de deux jours composé de tables rondes, de conférences d’artistes, de performances, de projections et d’ateliers. L’événement offrira une pluralité de points de vue sur la collaboration entre l’art et la science. Le symposium s’intéressera aux nouvelles formes artistiques et aux innovations technologiques qui émergent de l’intersection entre recherche et pratique créative. Plusieurs des artistes et penseur·euse·s invité·e·s aborderont certains des enjeux les plus pressants de notre époque, allant de la dégradation environnementale aux défis sociaux, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles manières de penser et de réimaginer le monde.
Comité de programmation : Konstantinos Kapsouropoulos, Inès Mastellotto-Lesny, Jason St-Laurent, Remco Volmer
Subventionnaires : Conseil des arts du Canada, Ville d’Ottawa, Conseil des arts de l’Ontario, gouvernement de l’Ontario, gouvernement du Canada, Fondation Trillium de l’Ontario
Partenaires culturels : Artengine, Galerie d’art d’Ottawa, Sporobole, Institut culturel italien de Montréal, Ars Electronica
L’inscription donne accès à l’ensemble des activités du week-end, incluant café et thé gratuits, un dîner de réseautage et un cocktail VIP.
Tarif prévente : 20 $ / 15 $ pour les membres de SAW, les étudiant·e·s, les aîné·e·s et les personnes sans emploi
Après le 26 septembre : 30 $ / 25 $ pour les membres de SAW, les étudiant·e·s, les aîné·e·s et les personnes sans emploi
Programme SCI_ART
TOUS LES PROGRAMMES DE SCI_ART SONT PRÉSENTÉS EN ANGLAIS.
Le samedi 4 octobre 2025
Hall Alma Duncan (10, avenue Daly)
Hall Alma Duncan (10, avenue Daly)
Hall Alma Duncan (10, avenue Daly)
Intervenant·e·s : Przemysław Jasielski (Pologne), Borut Jerman (Slovénie) et Isabella Salas (Canada)
Modératrice: Megan Smith (Canada)
Przemysław Jasielski est un artiste visuel travaillant à l’intersection de l’ingénierie, de l’art et de la science. Nombre de ses projets explorent le paradigme art–science contemporain, traitant l’art comme une pratique scientifique expérimentale tout en abordant la science à travers le prisme de la théorie artistique contemporaine. Son travail utilise une gamme de technologies, allant de constructions architecturales simples en papier à des systèmes complexes de gestion de vie artificielle.
Né en 1970, Jasielski a étudié à l’École supérieure des arts visuels de Poznań (aujourd’hui Université des beaux-arts) de 1989 à 1994, où il a obtenu des diplômes en sculpture (atelier du professeur Jan Berdyszak) et en dessin (atelier du professeur Jarosław Kozłowski). Depuis les années 1990, il crée des installations, objets, dessins et machines d’auteur aux fonctions inhabituelles et surprenantes. Son travail a été présenté à l’international, notamment au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Corée, au Japon et en République tchèque.
La pratique de Jasielski entretient un dialogue constant avec les définitions contemporaines de la technologie et de la science, ainsi qu’avec leurs relations mutuelles dans la culture post-technologique. Son travail peut être compris non seulement comme une pratique critique, mais également comme la création de prototypes de vie artificielle et d’intelligence artificielle, dans le cadre de la biomimétique et du post-humanisme.
Son installation a été présentée dans le Pavillon polonais à la Biennale de Gwangju (2024), où elle dissèque de manière ironique l’entrelacement des ambitions civilisationnelles et de leurs conséquences réelles et imaginées. Jasielski construit ses propres machines pour la création d’images, s’inspirant d’un large spectre de représentations visuelles du futur – du modernisme et du réalisme socialiste à la culture pop et aux références de science-fiction. Son travail interroge de manière provocante si le futur se tourne vers le passé ou l’inverse. Parallèlement, il explore l’esthétique du progrès technologique telle qu’elle est perçue depuis des perspectives polonaises et périphériques variées. La conception originale de l’installation a été pensée pour le concept non réalisé du Pavillon polonais à La Biennale de Venise par la professeure Agnieszka Jelewska et le Dr Michał Krawczak.
Borut Jerman est président de l’Association pour la Culture et l’Éducation PiNA, où son travail se concentre sur les industries créatives, la participation, la culture, l’art et la réflexion critique. Il possède une solide expérience en planification, coordination et direction de projets nationaux et internationaux dans les domaines de l’art, de la culture, de la citoyenneté active et de l’innovation créative.
Jerman dirige le HEKA Art & Science Laboratory et est producteur du festival d’art des nouveaux médias IZIS. Ces dernières années, son travail s’est focalisé sur le développement de HEKA en tant que plateforme de dialogue et de collaboration entre la société et la science à travers l’art et la pensée artistique. Le principe directeur de HEKA est d’introduire l’empathie, la curiosité et la compassion — des qualités intrinsèques à l’art — dans les méthodologies de recherche scientifique.
Au cœur de sa pratique se trouve la conviction que la technologie, l’art et l’économie façonnent en permanence les individus comme la société, et que favoriser les échanges interdisciplinaires est essentiel pour relever les défis complexes d’aujourd’hui.
Isabella Salas œuvre à l’intersection de la mémoire, des médias et de l’écologie.
Née à Mexico et aujourd’hui basée sur l’Île de la Tortue, sa pratique explore les fractures et les fréquences de notre époque à travers le cinéma expérimental, la création d’images assistée par l’IA et des formes immersives qui lient intimement technologie, principes écologiques et éthiques.
Son travail s’accorde à la tension subtile entre ce qui a disparu et ce qui insiste à demeurer.
Cofondatrice de l’International Digital Arts Alliance et co-créatrice de smART : la mémoire collective des arts numériques, Salas développe des cadres de collaboration qui traversent frontières, disciplines et histoires. Ses projets se déploient souvent dans l’entre-deux des institutions et des réseaux souterrains, tissant recherche artistique, réflexion éthique et pratiques attentives.
Au cœur de son travail se trouve ce qu’elle appelle une « résistance douce » : la conviction que le soin est politique, que la présence peut être une force et que tous les futurs n’ont pas besoin d’être accélérés.
Club SAW (67, rue Nicholas)
Hall Alma Duncan (10, avenue Daly)
Intervenant·e·s : Jacob Kirkegaard (Danemark), Fiona McDonald (Irelande) et Swamp_Matter (Pays-Bas / Slovénie )
Modératrice : Cindy Stelmackowich
Le travail de Jacob Kirkegaard explore des moyens de réfléchir à des conditions et environnements complexes, souvent ignorés ou inaccessibles. Ses projets ont abordé des thèmes tels que la radioactivité à Tchernobyl, la fonte des glaces dans l’Arctique, les murs frontaliers dans des contextes à la fois littéraux et métaphoriques, des explorations acoustiques immersives de la gestion mondiale des déchets, ainsi que les processus liés à la mort humaine.
Dans ses travaux récents, Kirkegaard a exploré les sons de la guerre, orchestrant des enregistrements d’armes à feu, de grenades et de chars pour le Royal Lifeguard’s Music Corps. Un autre projet récent examine les éléments mécaniques de l’agriculture et de la production alimentaire, révélant les rythmes cachés des processus industriels.
Depuis 2006, il recherche, enregistre et crée également des œuvres à partir des émissions otoacoustiques — des sons générés par l’oreille humaine elle-même.
Au cœur de la pratique de Kirkegaard se trouve la traduction de phénomènes intangibles en sons tangibles. Sa méthode repose sur l’utilisation d’enregistrements sonores pour rendre perceptibles des aspects invisibles ou autrement inaccessibles du monde.
Fiona McDonald est une artiste interdisciplinaire basée à Dublin dont la pratique établit des passerelles entre l’art, la science et la technologie. Elle est titulaire d’un BSc en chimie biologique (University of Ulster), d’un BA et d’un MA en arts visuels (NCAD), ainsi que d’un MSc en systèmes multimédias (Trinity College Dublin).
Elle est actuellement artiste en résidence aux RHA Gallery Studios et lauréate du Project Award du Arts Council of Ireland (2023). Elle a précédemment participé à plusieurs résidences, notamment : AIR en innovation et technologie à Talent Garden, DCU Alpha Campus (2020–21) ; An Urgent Enquiry Artist Residency (2019) ; et Art in Science Residency à UCD Parity Studios (2016). Elle a également été en résidence au Fire Station Artists’ Studios (résidence en médias numériques) et au Temple Bar Gallery & Studios (Project Studio Award). De 2016 à 2019, elle a été assistante de recherche invitée au sein du Orthogonal Methods Group du CONNECT, centre de recherche de la Science Foundation Ireland dédié aux réseaux de communication du futur.
Ses expositions récentes incluent sa présentation personnelle Transcoding – The Living Mountain (Talent Garden, DCU Alpha Campus) ; Woman in the Machine (VISUAL Carlow, 2021), où elle a reçu le prix ARTWORK ; In the Age of Conscious Makers (NCAD Gallery, 2020) ; Gateways (Roscommon Arts Centre, 2018, commissaire : Linda Shevlin) ; In Case of Emergency (Science Gallery Dublin, 2017–18) ; Light Lines (Mermaid Arts Centre, 2017) ; Quantum Leap (Foundation15, 2015) ; et U-turn (The Library Project, 2015).
Son travail a également été présenté dans des expositions collectives à Broadstone Studios, the LAB, Green on Red Gallery, Hugh Lane Gallery, the Digital Hub et the Drawing Project Dublin, ainsi qu’à l’international à Copenhague, Paris, New York, Los Angeles et à la foire d’art de Cologne. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées, notamment celles de AIB, UCD, the Digital Hub, Thomas Street Dublin, Scott Tallon Walker Architects et Arc.
Parallèlement à sa pratique artistique, McDonald a enseigné à la NCAD dans le cadre du MA en design interactif, du MA en art dans le monde numérique et du BA en études médiatiques, ainsi qu’à l’IADT et au DIT. Elle a également co-animé, en 2021–22, des cours sur les pratiques critiques de l’environnement et de l’écologie à la NCAD.
Swamp_Matter est le duo collaboratif composé d’Eva Garibaldi et d’Ana Laura Richter, dont le travail explore les enjeux écologiques et l’impact de l’Anthropocène sur les écosystèmes. Leur pratique examine la relation entre l’humain et la nature à l’échelle du temps géologique, en se concentrant sur des paysages marginaux et économiquement « non productifs », tels que les marais et les cavernes. Ils créent des installations spatiales immersives intégrant médias numériques et fiction spéculative.
Eva Garibaldi, née en 1996 à Ljubljana, Slovénie, est artiste, designer et chercheuse. Elle est titulaire d’un Master en Architecture Intérieure : Recherche + Design (Cum Laude, 2021) du Piet Zwart Institute (Pays-Bas) et d’un BA en Design Industriel de l’Academy of Fine Arts and Design Ljubljana (2018).
Ana Laura Richter, née en 1996 à Ljubljana, Slovénie, est artiste et dramaturge. Elle a obtenu son MA en Ecology Futures (2022) à la St. Joost School of Art & Design (Pays-Bas) et un BA en Dramaturgie de l’Academy of Theatre, Radio, Film, and Television (2019).
Le dimanche 5 octobre 2025
Sauf indication contraire, tous les programmes du 5 octobre sont présentés gratuitement et sont ouverts au grand public.
Artengine (67, rue Nicholas)
Fabien Léaustic (France)
Sur invitation seulement
Club SAW (67, rue Nicholas)
Intervenant·e·s : YolandaTeresa Almeida (Portugal), Luca Spano (Italie) et Yolanda Uriz (Pay-Bas)
Modératrice : Charlene Lau Ahier
Teresa Almeida est une artiste et chercheuse dont la pratique établit des passerelles entre l’art, la science et la technologie. Son travail explore les potentialités créatives et matérielles du verre, avec un intérêt particulier pour le verre luminescent et les émaux développés au cours de ses recherches doctorales et postdoctorales. Elle s’intéresse également à l’art écologique, aux intersections entre artisanat et technologie, ainsi qu’aux projets collaboratifs entre artistes et scientifiques.
Almeida est titulaire d’un master en verre de l’Université de Sunderland, au Royaume-Uni, ainsi que de certificats postuniversitaires en verre et architecture et en verre et beaux-arts du Central Saint Martin’s College de Londres. Elle a obtenu son BA en peinture aux Beaux-Arts de l’Université de Porto, où elle enseigne depuis 2009. Elle coordonne actuellement le domaine technique du verre, de la céramique et de la mosaïque, et siège à la fois au comité scientifique du Master en Beaux-Arts et au conseil départemental des Beaux-Arts.
Elle est membre active de l’unité de recherche VICARTE « Verre et Céramique pour les Arts », où elle a précédemment occupé le poste de coordinatrice artistique du groupe Créativité contemporaine et matériaux (2014–2019) et siégé au conseil d’administration (2013–2018). Elle est également affiliée à l’i2ADS – Institut de recherche en Art, Design et Société de l’Université de Porto.
Almeida a reçu une reconnaissance internationale, notamment le Prémio Femina (2013), une mention honorable au Jutta Cuny Franz Memorial Award à Düsseldorf (2009), ainsi que plusieurs distinctions nationales. Son travail a été présenté dans des expositions et conférences à travers l’Europe, les Amériques, l’Asie et l’Australie, et figure dans des collections publiques et privées.
Son développement professionnel a été soutenu par des bourses et financements de la Pilchuck Glass School, du studio du Corning Museum of Glass, de la Fondation Luso-Américaine et de la Fondation portugaise pour la science.
Luca Spano (né en 1982, Italie) est un artiste multidisciplinaire. Formé en Europe et aux États-Unis, il est titulaire d’un diplôme en sciences de la communication de l’Université Sapienza de Rome, d’un MA en photographie du London College of Communication et d’un MFA en arts visuels de l’Université Cornell à Ithaca (États-Unis). Son travail a été présenté à l’international dans des musées, galeries et festivals tels que la Triennale de Milan, le MACRO (Musée d’art contemporain de Rome), le BredaPhoto Festival (Pays-Bas), le Malta Festival (Pologne), Saavy Contemporary (Berlin), la galerie Luis Adelantado (Espagne), la galerie Paolo Erbetta (Italie), la galerie Caelum à New York, les Instituts italiens de culture de Paris et Hambourg, ainsi que l’Institut ethnographique régional supérieur de Sardaigne.
Spano a participé à des résidences à la Fundación Botín (Espagne), NoArte Paese Museo (Italie), Künstlerischen Tatsache (Allemagne), Kultur einer Digitalstadt (Allemagne), et en tant qu’artiste invité à l’Arts Letters and Numbers Residency (États-Unis), entre autres. Il a reçu de nombreux prix et bourses, dont la MEAD Fellowship (Royaume-Uni), la CCA Grant et la bourse de recherche Einaudi (États-Unis), le John Hartell Award (États-Unis), le Graziadei Prize (Italie), le Premio del Paesaggio Regione Sardegna (Italie), le New Work Prospect Art Grant (États-Unis), ainsi que la Photography Strategy 2022 MiBACT (Italie).
Il a été l’un des directeurs de l’agence photographique OnOff Picture basée à Rome, co-directeur de l’organisation NYC Creative Salon à New York, et fondateur de OCCHIO, un laboratoire de recherche et d’enseignement de l’image basé à Cagliari.
Son travail figure dans des collections publiques et privées, notamment le MAXXI Museum de Rome, la collection de livres d’artistes de l’Université Cornell, la collection Graziadei, et l’Institut ethnographique régional supérieur de Sardaigne.
Formée au département ArtScience de la Royal Academy of Art de La Haye (KABK), Yolanda Uriz a développé une passion pour la rencontre entre science et art à travers la perception. Sa pratique explore des phénomènes physiques tels que la vibration, les ondes électromagnétiques et les molécules chimiques — des éléments que nous expérimentons sous forme de son, de lumière ou d’odeur — qu’elle transforme en expériences immersives et multisensorielles.
En mettant particulièrement l’accent sur les sens de proximité que sont l’odorat, le goût et le toucher, Yoland Uriz concentre actuellement ses recherches sur les liens synesthésiques entre le son et l’odeur. En combinant outils numériques et parfumerie artisanale, en expérimentant avec divers matériaux et en explorant les possibilités offertes par le Fab-Lab, elle cherche à repousser les limites de la perception humaine.
Son travail prend la forme d’installations et de performances présentées à l’international, dans des festivals tels que Sonic Acts (Pays-Bas), WRO Media-Art Biennale (Pologne), Kontraste (Autriche), STRP (Pays-Bas), SPARK (États-Unis), Todays Art (Pays-Bas), ISEA (Espagne) et Ars Electronica (Autriche).
Depuis 2013, Yolanda Uriz est membre de iii, un collectif autogéré d’artistes qui soutient des pratiques interdisciplinaires radicales engageant l’image, le son, l’espace et le corps.
Club SAW (67, rue Nicholas)
Artistes: Erick Oh (États-Unis), Lau Wai (Hong Kong), Yu Shien Yang & Jin Keon (Taïwan), fleuryfontaine (France) et Total Refusal (Autriche)
Club SAW (67, rue Nicholas)
Marc-Olivier Ducharme (Canada)
Artengine (67, rue Nicholas)
Swamp_Matter (Pays-Bas / Slovénie)
Inscription préalable requise
Club SAW (67, rue Nicholas)
Fiona McDonald (Irelande)
Club SAW (67, rue Nicholas)
Felix Lens (Autriche)